Compte-rendu

Big Bad Conline

Deux acteurs en or pour une soirée mémorable !

Alors que son premier évènement physique sur Buffy : The Vampire Slayer a été décalé au mois de mars 2022, Big Bad Conventions a décidé de faire son entrée dans le monde des conventions virtuelles avec la Big Bad Conline. C’est donc au cours de la soirée du samedi 20 mars dernier que l’organisme nous a concocté un rendez-vous avec Michael Evans Behling (All American) et Rahul Kohli (iZombie et The Haunting of Bly Manor). Les deux acteurs nous ont fait l’honneur de leur première convention française placée sous le signe de la convivialité et du partage. Retour sur un évènement qui nous fait apprécier les samedis soirs confinés.

Samedi : 18h00

Notre samedi en compagnie de Big Bad Conventions démarre avec Michael Evans Behling, fin prêt à accueillir ses fans pour un meeting convivial. Celui qui interprète Jordan Baker dans la série All American ne cache pas son enthousiasme à l’idée de découvrir le public venu à sa rencontre en ce début de soirée. À peine tous les écrans allumés que l’acteur engage la conversation, bien déterminé à ne laisser personne sur le côté. En effet, le meeting prend vite des allures de soirée entre amis, confortablement installés dans le canapé. Aucun doute : Michael Evans Behling sait accueillir comme il se doit ses fans !

Évidemment, les premiers sujets de conversation tournent autour de la pandémie et des nouvelles mesures sanitaires en France, qui surprennent d’ailleurs l’acteur. Celui-ci, curieux, cherche alors à en connaître davantage et le comité présent lui explique ce qui a été annoncé quelques jours auparavant par le gouvernement. Après cette phase d’introduction, le jeune homme déclare à l’audience que si quelqu’un a une question à lui poser, il ne faut pas hésiter à le faire. Et, c’est effectivement le cas, puisqu’une adepte de All American demande à Michael s’il peut pointer du doigt quel acteur de la série sait le moins garder son sérieux lors des tournages. « C’est facile, vous êtes en train de le regarder ! », s’exclame le concerné en riant. Le comédien avoue ensuite que Taye Diggs est également un trublion. Il développe en expliquant que celui qui joue Billy Baker a en effet tendance à improviser son texte pour ajouter des blagues à la fin de ses dialogues !

Alors que tout le monde rit, Michael disparaît subitement ! Les aléas du virtuel n’empiètent cependant pas sur l’atmosphère joyeuse et l’écran de l’acteur se rallume bien vite. « Mon ordinateur a décidé que c’était le moment pour faire une mise à jour », raconte-t-il à son retour. Peu troublés par ce minuscule incident, les fans ont une seconde question pour Michael, qui porte sur le nombre d’épisodes de la saison trois que l’acteur a déjà tournés. Le jeune homme commence par faire une confession qui en ravit plus d’un : contrairement aux seize épisodes qui avaient été annoncés, la saison en comptera finalement dix-huit ! Actuellement, il lui semble que le tournage les a mené à peu près au douzième épisode.

Après sa réponse, Michael s’adresse à nouveau au public présent pour s’assurer que tous les fans non-anglophones parviennent à le comprendre. Le jeune homme est très prévenant et rend l’activité d’autant plus chaleureuse grâce à ses petites attentions. À partir de ce moment, l’acteur se décide à lui-même poser les questions afin de mieux connaître le comité de fans présent. Tout d’abord, il cherche à en savoir plus sur la France, sa météo et son système de départements qui semble le fasciner. Pour rester sur l’hexagone et ses pratiques, Michael demande comment les fans regardent All American en France. Une fan lui parle alors de la plateforme Salto qui diffuse la série. Michael croit d’abord que c’est une plateforme qui possède toutes les séries de CW, mais son public lui dit que les séries disponibles sont plutôt des productions françaises.

Michael pose alors une question bien nécessaire en ces périodes troubles : quelle est la chose qui fait sourire chaque personne présente ? Une fan répond : « All American ». Michael rétorque alors : « Creusons plus loin ! Parlons de chiens, d’autres séries ou de petit-déjeuner. D’ailleurs, faire à manger est quelque chose qui me fait sourire ». Tour à tour, le public prend la parole et se livre un peu, d’abord en présentant brièvement son métier, puis en répondant à la question de Michael. Une fan déclare avoir le sourire lorsqu’elle écrit et lorsqu’elle regarde Brooklyn 99. Il lui semble d’ailleurs que Taye Diggs est également adepte de cette série ! Le sujet inspire l’acteur qui rebondit sur ses séries du moment. Il déclare avoir grandement apprécié Ginny & Georgia sur Netflix. « J’avais d’abord quelques réserves car ça me semblait être vraiment destiné à un public féminin, mais finalement, j’avais hâte de connaître la suite après chaque épisode », confesse Michael. Une autre série que le comédien aime beaucoup actuellement est Snowfall, mais aucun fan présent ne l’a regardée et il ne peut donc pas beaucoup en parler.

Une autre fan fait ensuite part de son amour pour son chat, Peter, et Michael hurle alors le nom de l’animal en espérant le voir apparaître à l’écran. Le tour de table virtuel se poursuit et une fan anglaise parle de son pays. Michael raconte alors que Daniel Ezra, qui incarne Spencer James dans All American, devait rentrer au Royaume-Uni pour les vacances de Noël, mais la pandémie l’a malheureusement empêché de retourner voir sa famille. Pour ne pas tomber dans la mélancolie suite à cette anecdote, Michael donne la parole à une nouvelle personne qui déclare cette fois avoir le sourire quand elle écrit son roman. Michael est impressionné par cette démarche et cherche à en savoir plus sur l’histoire, mais l’œuvre demeure confidentielle !

L’acteur démarre après cela un deuxième tour de table, cette fois pour connaître les activités de ses fans les samedis soirs avant le virus. Tous les sujets y passent : les soirées dans les pubs, les séances au cinéma et même les escapades à la plage ! Michael déclare alors adorer le son des vagues, mais haïr la texture du sable, surtout lorsqu’il reste collé à sa peau. Après ces derniers partages, il est déjà l’heure de dire au revoir à Michael. Ce dernier ne cache pas sa déception à l’idée d’éteindre sa caméra. « Tout le monde était si gentil, je voudrais vous voir en vrai pour refaire ça », s’exclame-t-il.  Finalement, Michael essaie de soigner sa sortie en souhaitant une bonne journée en français au public. Mais, ses notions de notre langue semblent éloignées, puisque seulement un : « Bon… jour » parvient à être formulé par l’acteur. Quoi qu’il en soit, l’attention y était, et les fans ressortent ravis de cette demi-heure chaleureuse.

18h30

Pas une minute à perdre pour se rendre à une seconde activité ! En effet, Rahul Kohli attend son public pour un panel autour des deux séries qui l’ont fait connaître, à savoir iZombie et The Haunting of Bly Manor. Confortablement installé sur son bureau tout équipé, l’acteur semble avoir hâte de répondre aux questions. Trois, deux, un… C’est parti !

Le panel s’ouvre avec une interrogation originale : Rahul pleure-t-il devant les séries et films dramatiques ? « Oui, absolument ! », confie l’acteur avec le sourire. Déjà tout petit, il avait la larme à l’œil devant le destin de Rocky dans les huit films mettant en scène Sylvester Stallone. Après cette mise en bouche, une seconde question ramène Rahul à iZombie. Les fans du jeune homme veulent savoir s’il est toujours en contact avec ses anciens confrères. Une fois de plus, Rahul acquiesce, au grand bonheur du public. Évidemment, il est plus proche avec certaines personnes que d’autres, mais c’est ce qui se produit dans n’importe quel travail. « On a tous nos petits chouchous », plaisante Rahul, avant de déclarer que lui et Malcolm Goodwin sont extrêmement proches. Depuis le premier épisode, l’interprète de Clive Babineaux a en effet pris Rahul sous son aile, puisque c’était sa première expérience de tournage. Leur lien est toujours resté très fort et Rahul est même devenu le parrain du premier fils de Malcolm.

Pour rester dans l’univers de la série de zombies, Rahul est invité à partager son épisode préféré. « Il y doit y en avoir 75, quand même ! », se plaint-il avec amusement. Finalement, son choix se porte naturellement sur le tout premier. « Le pilot a une grande signification pour moi ». En effet, le jeune homme avoue avoir passé près de huit ans avant de trouver un vrai rôle et à se perdre d’auditions en auditions. Alors, lorsqu’il est arrivé le premier jour et qu’il a rencontré tout le monde, il a constaté que les gens étaient un peu nerveux de savoir si ce temps passé sans être pris dans les castings impliquait qu’il était un très mauvais acteur ! D’autant que lors de son arrivée, Chris Roberson, l’auteur des comics dont est tirée la série, était présent sur le plateau de tournage avec sa femme. Rahul était donc d’autant plus stressé, et avait à peu près douze pages de scénario à retenir. Finalement, cette journée intense s’est bien finie, et Rahul savait qu’il avait réussi ce grand test.

La série captive, puisque nous restons dans cet univers pour la suite. L’animatrice demande à Rahul s’il peut partager des secrets de tournage de iZombie avec son public. L’acteur raconte alors que Rob Thomas, le créateur de la série, avait tendance à adorer les scénarios très épais. De ce fait, au lieu d’avoir des traditionnels scripts de quarante pages par épisode comme le veut la norme, Rob offrait plutôt à ses comédiens des scripts de soixante pages. De ce fait, le rythme était très soutenu puisque ces soixante pages devaient être tournées en une semaine à chaque fois. Il n’y avait même pas de réunions de lecture communes au préalable, ni de répétitions, et encore moins de pause café ! Ils ont ainsi tous procédé ainsi pendant cinq ans. Ce fonctionnement a finalement été bénéfique pour chacun, puisque cela les a mis dans une très bonne dynamique pour les auditions suivantes où il faut assimiler beaucoup de texte en très peu de temps. Parfois, ça donne l’impression à Rahul que iZombie et les conditions de tournages inhérentes à la série lui ont permis d’être un peu indestructible pour la suite de sa carrière !

Changement de sujet avec la question suivante : dans quelle série en cours de diffusion Rahul aimerait-il apparaître ? Pour lui, cela serait naturellement la série d’arts martiaux Cobra Kai. En effet, Rahul raconte que sa famille a toujours adoré le film Karate Kid. Alors, même s’il obtenait qu’un rôle de figurant dans cette série dérivée, il aurait plus de respect de la part de sa famille que s’il décrochait un premier rôle dans Star Wars ! « Peut-être qu’un jour, ça arrivera », conclut Rahul avec optimisme. La question suivante porte à nouveau sur les goûts de Rahul et sur son Disney préféré. Le jeune homme choisit alors Aladdin. Cette représentation de la culture arabe était assez nouvelle pour l’époque et il se rappelle de l’importance et de l’impact du dessin animé lors de sa sortie. Il se remémore les moments où sa sœur se déguisait en Jasmine pour des goûters d’anniversaire, ce qui reste de jolis souvenirs. Pour poursuivre dans la même dynamique, l’animatrice demande à Rahul quelle est sa série favorite. Le comédien songe d’abord à la série X-Files, puis déclare : « Je suis aussi accro aux histoires de meurtres alors je regarde beaucoup de choses sur la thématique, je ne sais pas ce qui cloche chez moi ! », rigole Rahul. Enfin, il avoue regarder beaucoup de reportages sur l’Egypte antique, les Mayas ou les Incas. « J’ai également regardé et adoré The Boys, Watchmen et WandaVision. Je pense que je veux demander Elizabeth Olsen en mariage », confesse l’acteur.

La question qui s’ensuit s’inscrit dans l’actualité : que ferait Rahul si la pandémie s’achevait maintenant ? « J’étais confiné avant même que nous sachions ce qu’était le confinement, parce que je ne sortais jamais de chez moi ! », déclare d’abord Rahul. Mais, à choisir, il irait boire quelques bières dans un bar avec ses amis, puis danserait et rirait. Retour aux préférences de ce fan de super-héros, lorsque l’animatrice lui demande quel est son personnage favori de l’univers DC Comics ? « C’est un personnage ennuyant, puisque je dirais Batman », répond sans hésitation le jeune homme. Il développe en déclarant que son père lui a montré les films pour la première fois alors qu’il n’avait que cinq ans, et ça représente donc le premier super-héros qu’il a découvert. « Après tout, c’est l’un des deux plus grands avec Superman, non ? ». De ce fait, une question en découle : Rahul est-il plus team DC que team Marvel ? La réponse est finalement un grand non, car l’acteur déclare ne pas aimer s’enfermer dans une catégorie, peu importe le domaine. Toutefois, une seule exception demeure : « Je serai toujours team Liverpool… ».

Une nouvelle question concerne iZombie, ce qui surprend l’acteur. Celui-ci déclare d’ailleurs : « Je croyais que seulement trois personnes avaient regardé cette série, en comptant ma mère dedans ! ». Après un éclat de rire, l’animatrice demande à Rahul s’il a conservé quelque chose du tournage. Il a effectivement emporté quelques objets, notamment une blouse blanche et quelques affaires caractéristiques du docteur Ravi Chakrabarti.

Le panel suit son cours avec une nouvelle interrogation : quel autre rôle Rahul aurait aimé jouer dans iZombie et dans The Haunting of Bly Manor ? Pour la première série, l’acteur opte pour le personnage de David Anders, à savoir Blaine McDonough. Et concernant The Haunting of Bly Manor ? « J’aurais tendance à répondre Peter Quint, joué par Oliver Jackson-Cohen, parce que je joue les bad boys vraiment bien ! ». Rahul rebondit immédiatement sur sa déclaration en disant que son rôle de Ravi l’a amené à être le meilleur ami sympa. Puis, son rôle d’Owen a maintenu son statut de personnage adorable. Néanmoins, il ne veut pas s’enfermer dans ce type de rôle et espère bien montrer au public tout ce dont il est capable ! « Je n’ai pas le droit d’en dire plus, mais ça va arriver », confie alors Rahul avec un grand sourire. Il déplore : « J’aimerais vraiment en parler, mais on me l’a interdit, alors je vais éviter de contourner les règles et risquer d’être viré. Je crois que la pandémie et l’incertitude que ça implique a renforcé le côté confidentiel des choses, pour éviter de parler de projets qui ne verront peut-être pas le jour de sitôt ». Rahul déclare finalement accepter ces règles du jeu, et relativise en se disant que l’effet de surprise sera vraiment total quand les projets verront le jour. « Et puis, les gens comprendront que je travaillais dans l’ombre et que je n’étais pas simplement au chômage ! », s’exclame-t-il avec amusement.

L’heure de la dernière question est déjà arrivée et aspire à laisser une dernière note joyeuse. Rahul aurait-il des anecdotes amusantes à raconter sur ses tournages ? La question donne finalement du fil à retordre à Rahul qui se perd dans ses réflexions. « Pour iZombie, j’étais un peu le petit frère de tout le monde et je m’efforçais de garder le côté comique de mon personnage aussi sur le plateau pour détendre tout le monde », raconte-t-il. Quoi qu’il en soit, l’ambiance était très bonne entre Malcolm Goodwin, Rose McIver et lui. Il arrivait souvent que Rose et lui se chamaillent comme des frères et sœurs, et Malcolm arrivait toujours pour tempérer avec ses blagues. Sur le plateau de The Haunting of Bly Manor, l’atmosphère était différente dans la mesure où Rahul n’était pas dans le même état d’esprit. Il explique que, après cinq ans de tournage à Vancouver pour iZombie où il mourait de froid, il avait hâte de changer de lieu de travail. Mais, le tournage de The Haunting of Bly Manor se déroulait… à Vancouver ! De ce fait, Rahul profitait de ses moments de repos pour filer à Los Angeles à toute vitesse, et n’a donc pas forcément développé les mêmes liens avec ses confrères de la série d’anthologie qu’avec ceux de iZombie. « Au final, je me suis retrouvé à Vancouver pour le tournage suivant, ce qui fait que j’y suis depuis maintenant huit ans, alors que j’essaie de fuir ce froid à tout prix ! », ironise Rahul. L’activité s’achève ici, et le comédien salue son public avec un grand sourire. Une chose est sûre, les fans en redemanderaient encore !

La Big Bad Conline, qu’est-ce que nous en pensons ?

Ce premier événement de Big Bad Conventions a répondu aux attentes des fans présents. En se concentrant sur deux acteurs le temps d’une soirée, l’organisme a offert à chacun un moment agréable et bien préparé. De plus, les fans ont eu droit à de l’inédit avec les séries All American, iZombie et The Haunting of Bly Manor, peu souvent représentées dans les conventions.

La préparation en amont réalisée par Big Bad Conventions a permis à chaque fan d’arriver détendu à son activité. Effectivement, l’équipe avait pris les dispositions préalables de demander les contacts Twitter ou Messenger afin de joindre chaque personne rapidement en cas de problème. Une idée que nous saluons.

Finalement, Michael Evans Behling et Rahul Kohli ont illuminé ce samedi avec leur sourire et leur douceur. Les deux acteurs étaient présents pour échanger et partager, ce qui a pu mettre du baume au cœur à tous les fans. Désormais, tout le monde rêverait de revivre ces instants en vrai lors de la reprise des conventions physiques !

Pour l’heure, Big Bad Conventions n’a pas encore annoncé d’autres évènements en ligne. Quels acteurs souhaiteriez-vous voir chez l’organisme pour un prochain rendez-vous virtuel ? N’hésitez pas à nous le dire sur notre page Twitter !